Elle a pour but le diagnostic et le traitement en urgence des accidents vasculaires cérébraux hémorragiques non opérables et les accidents ischémiques (infarctus cérébraux et accidents ischémiques transitoires). Une filière efficace de soins, de l’admission aux urgences jusqu’à la sortie, a été mise en place pour accélérer les procédures de diagnostic et le traitement. Les patients sont hospitalisés dans une chambre équipée d’un matériel de surveillance continue de la tension artérielle et du rythme cardiaque (Stroke Unit). La revalidation est précoce. Un scanner ou une résonance magnétique (IRM) du cerveau est effectuée en urgence pour identifier la lésion. En cas d’infarctus cérébral, le site de l’occlusion artérielle et la présence d’une hypoperfusion peuvent être déterminés par l’IRM ou un angio scanner.

Avec ces informations fournies par l’imagerie, des traitements thrombolytiques visant à dissoudre les caillots obstruant l’artère peuvent être administrés par voie intraveineuse dans les 4h30  ou par voie intra-artérielle dans les 6 heures qui suivent l’attaque cérébrale.

La thrombectomie est une nouvelle technique permettant d’extraire le caillot par un microcathéter. Elle est indiquée dans certains types d’occlusion artérielle et est réalisée par l’unité de neuroradiologie interventionnelle. La thrombectomie est réservée à des centres d’excellence dans la prise en charge de l’AVC.

L’ensemble des soins fournis par l’unité cérébrovasculaire permet de réduire le risque de mortalité et d’un handicap fonctionnel et s’accompagne d’un traitement de prévention adapté à chaque patient. Si nécessaire, la revalidation débute rapidement après l’admission et un plan de soins adapté est établi en concertation avec l’équipe pluridisciplinaire de Médecine Physique et Revalidation et l’unité de neuropsychologie.

Plusieurs travaux de recherche sont menés au sein de cette unité, en particulier sur la prévention secondaire des accidents vasculaires cérébraux et leur traitement en phase aiguë.

• Tél. : +32 (0)81 42 33 21 ou +32 (0)81 42 33 20
• E-mail : yves.vandermeeren@uclouvain.be

Une information sur les accidents vasculaires cérébraux peut être obtenue sur le site internet du Belgian Stroke Council.

Son objectif est le diagnostic et la prise en charge des épilepsies tant sur le plan médical que psychologique et social. Une chambre de monitoring vidéo-encéphalographique (vidéo-EEG) de longue durée a été installée et a pour but la confirmation du diagnostic lorsque l’origine épileptique des malaises n’est pas certaine, et l’évaluation des épilepsies résistantes au traitement médical en vue d’une éventuelle intervention chirurgicale. L’unité d’épileptologie collabore avec des spécialistes d’autres disciplines pour le diagnostic et la prise en charge des malaises paroxystiques inexpliqués (CIMIS : Centre Interdisciplinaire des Malaises Inexpliqués et Syncopes).

L’unité d’épileptologie entretient une collaboration active avec l’antenne provinciale de la Ligue francophone belge contre l’épilepsie, un des objectifs principaux de cette collaboration étant la réinsertion socio-professionnelle des personnes souffrant d’épilepsie. Une information sur les épilepsies peut être obtenue sur le site internet de la Ligue francophone belge contre l’épilepsie.

Cette unité consiste à la prise en charge neurologique et interdisciplinaire de la SEP.

Les patients sont traités dans l’unité d’hospitalisation du service de neurologie, l’hôpital médical de jour et les consultations.

Différents projets de recherche clinique sont en cours : essais de nouveaux médicaments, registre scientifique, etc.

Son objectif est le diagnostic des troubles cognitifs liés aux maladies neurologiques et lésions cérébrales de l’adulte et le traitement de ceux-ci.

      1. Le diagnostic

1.1. Avoir du mal à se concentrer, perdre le fil de ses lectures, oublier ce qui a été dit, s’emporter plus vite, s’organiser plus difficilement…

Des changements cognitifs peuvent survenir dans différents contextes: suite à un AVC, un traumatisme crânien, un arrêt cardiaque, une tumeur cérébrale, une intervention neurochirurgicale, une sclérose en plaques, une maladie d’Alzheimer, des perturbations métaboliques…
Etant donné ces différentes causes, la première démarche sera de rencontrer un neurologue afin de préciser avec lui le contexte de ces changements cognitifs.
Il pourra prescrire un bilan cognitif approfondi et, éventuellement, d’autres examens complémentaires (prise de sang, imagerie cérébrale…).. Cet ensemble d’analyses servira à poser un diagnostic. Un rapport complet sera adressé à votre médecin traitant.

Dans certaines indications, un remboursement du bilan cognitif est possible, il sera envisagé avec le médecin neurologue.
Les rendez-vous en consultation de Neurologie pour troubles cognitifs peuvent être pris au +32 (0)81/42 38 15.

Modalités pratiques

• Bilan cognitif prescrit par un neurologue (du CHU ou hors CHU) ou un médecin traitant dans le contexte spécifique du « Covid long »
• Prise de rendez-vous au +32 (0)81 42 38 15
• Possibilité de remboursement à envisager avec le neurologue
• Durée de l’examen : 1h30 – 2h30 (être accompagné.e par un proche qui pourra donner un regard sur les difficultés rencontrées)

1.2. Les expertises neuropsychologiques

Dans un contexte médico-légal, il peut être demandé d’évaluer les dommages cognitifs liés à une atteinte cérébrale impliquant un tiers responsable (accident du travail ou de la route notamment). Le bilan d’expertise permettra d’apporter un éclairage sur la répercussion du dommage cérébral sur le plan cognitif et social. Ceci, à travers la réalisation d’entretiens avec la personne victime et un proche aidant ainsi qu’à travers la réalisation d’un ensemble de tests standardisés et validés dans la littérature scientifique. Ce bilan se tiendra sous la forme de plusieurs rendez-vous.

Modalités pratiques

• Demande écrite d’expertise neuropsychologique à adresser par le médecin demandeur à Emilie Verreckt – Unité de Neuropsychologie – CHU UCL Namur – 5530 Yvoir ou emilie.verreckt@chuuclnamur.uclouvain.be
  Cette demande doit préciser les coordonnées précises du patient (nom, adresse, date de naissance, n° de téléphone), la nature de la demande, toute information (notamment médicale) utile pour l’orientation de l’examen: rapports des bilans neuropsychologiques déjà réalisés, conclusions des examens d’imagerie cérébrale, rapports neurologiques ou psychiatriques, etc.

         2. Le traitement

Suite au bilan cognitif, une demande d’aide peut être formulée. En fonction de la cause et de la situation spécifique de chaque patient, différents types d’accompagnement peuven têtre envisagés.

2.1. Revalidation fonctionnelle (Service de Médecine physique et Revalidation)

Après une lésion cérébrale dite focale (suite à un AVC, un traumatisme crânien, une tumeur cérébrale, une intervention neurochirurgicale – contexte d’anévrisme, malformation vasculaire cérébrale, tumeur opérable,…- … ), une revalidation pluridisciplinaire peut être réalisée endéans les deux ans de l’atteinte cérébrale.
En fonction des besoins spécifiques du patient, la revalidation sera composée de kinésithérapie, ergothérapie, logopédie, neuropsychologie, psychologie, soutien social ; l’ensemble coordonné par un médecin revalidateur.
Cette revalidation vise une récupération d’autonomie pour le patient, centrée sur sa qualité de vie et celle de son entourage. Elle visera à la fois la récupération de fonctions touchées par la lésion et l’adaptation à ces changements.

Modalités pratiques

• Renseignements et contact par téléphone auprès de l’équipe des neuropsychologues – les coordonnées sont renseignées ci-dessous.

2.2. Clinique de la mémoire

Les patients touchés par la maladie d’Alzheimer ou une maladie apparentée peuvent également être accompagnés par une équipe pluridisciplinaire. Le suivi, coordonné par le neurologue responsable, le Docteur E. Mormont, comprend au besoin des séances de neuropsychologie, d’ergothérapie, d’aide sociale. A travers des séances individuelles, avec le patient et/ou ses proches, le suivi vise à:

• répondre aux questions sur la maladie et son évolution;
• mettre en place les aides cognitives qui permettront de maintenir ou d’optimaliser la qualité de vie du patient et de son entourage;
• donner des conseils dans l’adaptation éventuelle du lieu de vie;
• offrir une écoute et un soutien psychologique en réorientant au besoin vers une aide plus spécifique;
• informer sur les aides sociales disponibles et soutenir des demandes d’aide vis-à-vis du réseau local de soins;

Le suivi se déroule sur quatre ans, avec un total de 25 séances remboursées (35 pour les moins de 65 ans).

Modalités pratiques

• Renseignements et prise de rendez-vous au secrétariat par téléphone au +32 (0)81 42 33 79 (mardi et vendredi matin) ou par mail à secretariat.cliniquememoire.g@chuuclnamur.uclouvain.be

2.3. Suivis individuels hors conventions spécifiques de remboursement

Les patients qui ne rentrent pas dans le cadre des conventions établies par l’INAMI (lésions cérébrales datées de plus de deux ans, troubles cognitifs hors lésions cérébrales) peuvent formuler une demande d’accompagnement. Au vu de leur situation spécifique, ils peuvent être redirigés vers des prestataires proches de leur domicile ou suivis au CHU UCL Namur – Site de Godinne.

Modalités pratiques

• Renseignements et contact par téléphone auprès de l’équipe des neuropsychologues – les coordonnées sont renseignées ci-dessous.

      3. Recherche et Enseignement

L’Unité de neuropsychologie a à coeur de participer à différentes études aidant à la compréhension et à la prise en charge des troubles cognitifs dans différentes étiologies. L’équipe participe à différentes activités de formation en Haute école. Elle accueille également des stagiaires de master en neuropsychologie pour des stages de 650 ou 400 heures. Lors de ces stages, les étudiants accompagnent l’équipe dans les services de neurologie, médecine physique et gériatrie. Ils peuvent se former dans la réalisation de bilans diagnostiques (avis après lésion aigue, diagnostic différentiel de maladies neurodégénératives, bilan post-lésion focale en début de revalidation); l’utilisation des principaux outils de revalidation cognitive après lésion focale; l’accompagnement de patients avec maladies neurodégénératives; la participation à des réunions pluridisciplinaires, la contribution à des questions de recherche.

Modalités pratiques

• Les candidatures de stage clinique ou de recherche sont à adresser par mail à Catherine Deroux – catherine.deroux@chuuclnamur.uclouvain.be

Les personnes présentant des dystonies focales comme la dystonie cervicale (torticolis spasmodique), le blépharospasme et l’hémispasme facial peuvent bénéficier d’infiltration de toxine botulique afin de contrôler les mouvements anormaux. Avant de réaliser la première infiltration, les patients sont vus en consultation pour confirmer l’indication et si nécessaire compléter le bilan d’évaluation.

En moyenne les infiltrations de toxine sont répétées tous les trois mois. Cette consultation prend également en charge le traitement par toxine botulique des migraines chroniques résistantes au traitement (indication reconnue mais non remboursée par l’INAMI).